Cela semble être un changement important.
Facebook a supprimé aujourd’hui plusieurs publicités et publications publiées par la campagne Trump sur leur utilisation de l’offensive historique les références.
Selon Facebook:
« Nous avons supprimé ces messages et publicités pour violation de notre politique contre la haine organisée. Notre politique interdit d’utiliser le symbole d’un groupe haineux interdit pour identifier les prisonniers politiques sans le contexte qui condamne ou discute le symbole. »
Le contenu en question est cette:
Le triangle rouge inversé a été utilisé par les nazis pour identifier prisonniers politiques Auschwitz, comme l’ont noté plusieurs chercheurs et universitaires.
La campagne Trump prétend avoir ignoré cette référence, expliquant que:
« Le triangle rouge inversé est un symbole utilisé par Antifa, il a donc été inclus dans une publicité sur Antifa. Nous notons que Facebook utilise toujours un emoji de triangle rouge inversé, qui a exactement le même aspect, il est donc curieux qu’ils ne ciblent que cette annonce. «
Facebook, bien sûr, a fait l’objet d’un examen minutieux de son approche des publicités politiques et de sa décision d’adopter une approche non participative de ce que les campagnes promeuvent, en exemptant les publicités politiques de son processus régulier de vérification des faits. La position de Facebook est que les gens devraient être en mesure de voir ce que leurs élus ont à dire, car ce n’est qu’alors qu’ils peuvent prendre une décision éclairée sur la personne pour qui voter. Il y a plusieurs écueils dans cette approche, mais jusqu’à présent, Facebook est resté fidèle à sa conviction de prendre les bonnes mesures.
Cette dernière suppression, cependant, renforce le fait qu’il existe des lignes que Facebook ne permettra même pas aux politiciens de franchir.
Mais cela permettra d’autres formes de discours préoccupants. Un point clé de débat récemment a été la décision de Facebook de laisser ces messages de Trump inchangés, bien que Twitter ait pris un certain niveau d’action sur les deux.
Le premier exemple est le plus pertinent sur le plan contextuel dans ce cas, car il comprend également une référence historique offensive.
Cette nouvelle action de Facebook suggère-t-elle qu’ils chercheront à agir davantage à ce sujet à l’avenir?
Facebook aurait-il agi de la même manière si le message incriminé venait du président lui-même et non de sa campagne « ?
C’est un autre dilemme intéressant autour de l’approche publicitaire politique de Facebook, qui souligne une fois de plus les failles de sa position. Et cela pourrait clairement devenir un problème majeur à l’approche des élections de novembre.