Les mots et les significations ont changé pendant des siècles, des peintures rupestres aux pétroglyphes en passant par les pictogrammes, les idéogrammes et l’écriture de l’alphabet. Et dans chacun de ces changements, il y avait des changements historiques et contextuels qui ont révolutionné la façon dont les humains interagissaient.
Aujourd’hui n’est pas différent. Nous avons de nouveaux acronymes comme LOL. OMG. TY. BRB. De nouveaux mots comme Selfie, Hashtag, Wiki et Tag. Ces termes ont leur propre nouveau sens « assigné » et nous ont aidés à acquérir une nouvelle façon de converser les uns avec les autres. Dans des déclarations rapides, des lettres, parfois des images, nous apprenons à parler une nouvelle langue. Les phrases complètes et correctes deviennent une chose du passé lorsqu’il s’agit d’engagement court, comme sur Twitter et par SMS, car nous recherchons un moyen plus rapide d’être efficace dans nos conversations. Plus nous nous déplaçons rapidement en ligne et avec les appareils mobiles, plus nous verrons la langue continuer à changer. Avec un nouveau langage « social », cette évolution se produit plus rapidement, de manière plus perturbatrice et dans un contexte mondial plus vaste que jamais.
J’ai interrogé mes amis sur Facebook et en 2 heures, découvrez à quelle vitesse une liste d’acronymes sociaux leur est parvenue si facilement :
Un autre nouveau terme ajouté au dictionnaire en 2013 était « détox numérique, » qui est défini comme :
« Une période pendant laquelle une personne s’abstient d’utiliser des appareils électroniques tels que des smartphones ou des ordinateurs, considérée comme une opportunité de réduire le stress ou de se concentrer sur les interactions sociales dans le monde physique : « Sortez-vous de vos appareils et partez en désintoxication numérique. «
J’étais récemment sur un vol Jet Blue qui n’avait pas de Wi-Fi. J’ai commencé à paniquer, en tweetant littéralement la compagnie aérienne avant qu’elle ne ferme la porte, demandant pourquoi, de toutes les compagnies aériennes, elles ne l’avaient pas. Il s’avère, comme ils m’ont répondu immédiatement sur Twitter (écoute active ! Points pour ça et plus là-dessus ici), qu’ils lançaient un service en vol à grande vitesse la semaine prochaine. Au moment où j’ai atterri, étant sans accès à Internet pendant environ 6 heures, j’avais écrit deux articles, regardé un film et fait une sérieuse brèche dans ce livre que j’avais avec moi pendant des mois. Ce temps que j’ai passé sur un long vol sans Wi-Fi s’est transformé en quelques-unes des heures les plus glorieuses que j’ai eues depuis longtemps. J’ai découvert qu’au fur et à mesure que ma tête ralentissait, mes propres mots ont recommencé à reprendre une forme longue, des phrases complètes.
CLÉ À EMPORTER : Chaque « réseau » a sa propre nuance de partage. Qu’il s’agisse d’un réseau social ou du réseau humain, nos conversations courtes et longues nous obligent à réapprendre à partager les uns avec les autres dans un contexte plus grand que jamais… et à mon humble avis, c’est EPIC !