Marketing social

Devriez-vous diviser la présence de votre marque sur les réseaux sociaux ?

diviser les médias sociauxCréer plusieurs personnalités en ligne est devenu un incontournable pour de nombreuses marques. Pour les marques qui ont de nombreux abonnés et de multiples causes et cultures, n’avoir qu’un seul compte sur une plate-forme de médias sociaux entraînerait des messages déroutants, la nécessité d’une mise à jour constante, le colmatage des flux et un travail écrasant pour un coordinateur des médias sociaux.

Contrairement aux sites Web, où le contenu peut être facilement et logiquement divisé en sections significatives (par exemple, en zones « articles », « actualités » et « à propos »), les canaux de médias sociaux ne se prêtent pas naturellement à une telle segmentation. La solution consiste à créer un compte différent, et de nombreuses marques ont fait exactement cela ; En fait, selon une enquête réalisée par Mashable, 63 % des plus grandes marques mondiales ont plusieurs comptes Twitter.

Starbucks Coffee Company est un excellent exemple d’une entreprise qui a réussi à segmenter ses activités en plusieurs avant-postes de médias sociaux. La société gère plusieurs identifiants Twitter :@Starbucks, @StarbucksNews, @starbucksgold (pour les titulaires d’une carte de fidélité), @StarbucksJobset même une poignée pour sa populaire boisson Frappuccino (@frappuccino). Alors que le pseudo Twitter principal de la marque (@Starbucks) leur permet de diffuser des informations générales, les pseudos plus petits et plus spécifiques permettent à la marque de partager des informations qui ne peuvent intéresser que certains fans, comme des carrières ou des promotions sur leur boisson préférée. Ce type de segmentation permet aux fans de choisir les actualités présentées sur leurs flux d’accueil.enquête mashable

Il y a, bien sûr, des inconvénients à diviser les personnalités en ligne de votre marque. De nombreux utilisateurs peuvent ne pas apprécier de devoir suivre plusieurs comptes de la même marque à moins qu’ils ne retirent quelque chose de l’effort supplémentaire. Voici quelques conseils à suivre lorsque vous envisagez de vous séparer :

Avez-vous les chiffres? Les « chiffres » font référence à deux ensembles de chiffres différents : votre nombre de followers et le nombre de personnes dans votre équipe. Si vous n’avez pas un grand nombre d’abonnés, le fractionnement peut rendre votre présence en ligne encore plus faible. Avez-vous une équipe de médias sociaux? Si vous n’avez qu’une seule personne portant plusieurs casquettes, cette personne pourra-t-elle gérer encore plus de flux ? (Probablement pas.)

Votre marque a-t-elle plusieurs publics ? Peut-être pouvez-vous atteindre différentes données démographiques ou différentes parties du monde dans lesquelles votre entreprise est basée. Peut-être que vous produisez plusieurs produits/services qui justifient différents types de publications sur les réseaux sociaux. Par exemple, Coca-Cola a créé de nouveaux identifiants Twitter pour interagir avec les fans de Coke Zero et Diet Coke.

Est-ce que plusieurs comptes confondent votre public ? Si votre nouvelle poignée ne correspond pas aux valeurs, à l’apparence et à la « personnalité » générale de votre marque principale, alors ce n’est peut-être pas une bonne idée de vous séparer. Alors que vous essayez peut-être d’atteindre un nouveau public, votre marque doit avoir un message cohérent qui se synchronise entre vos poignées.

Vos clients profitent-ils d’un autre compte ? Si vos multiples comptes peuvent offrir des promotions, des informations ou des opportunités que votre compte principal ne peut pas fournir, alors le fractionnement pourrait être la solution. Par exemple, si vous recevez régulièrement des demandes d’offres d’emploi, vous pouvez créer une poignée « Carrières » qui publie des offres d’emploi dans votre entreprise.

Cet article a été initialement publié sur Didit.com.

Erwan

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Erwan

Erwan, expert digital pour Coeur sur Paris, offre des insights pointus sur le marketing et les réseaux sociaux. Avec une plume vive et une analyse fine, il transforme les complexités du digital en conseils pratiques et tendances à suivre.