L’incapacité de se retirer des changements a suscité la colère de plusieurs groupes. Dans une lettre ouverte à Google, l’Association nationale des procureurs généraux des États a écrit : « les consommateurs peuvent être à l’aise avec le fait que Google connaisse leurs requêtes de recherche, mais pas avec le fait qu’il sache où ils se trouvent, mais la nouvelle politique de confidentialité semble ne leur donner aucun choix en la matière, envahir encore plus leur vie privée. »
Sur son blog, cependant, Google insiste sur le fait que ses contrôles de confidentialité ne changent pas. « Si vous ne pensez pas que le partage d’informations améliorera votre expérience, vous pouvez utiliser nos outils de confidentialité pour modifier ou désactiver votre historique de recherche et votre historique YouTube, contrôler la façon dont Google adapte les annonces à vos intérêts et naviguer sur le Web » incognito » en utilisant Chrome. Vous pouvez utiliser des services tels que la recherche, Maps et YouTube si vous n’êtes pas connecté. Vous pouvez même séparer vos informations dans différents comptes, car nous ne combinons pas les informations personnelles entre eux. »
La semaine dernière, la Maison Blanche a annoncé un ensemble de principes de confidentialité qui, selon elle, aideront les consommateurs à contrôler l’utilisation de leurs données collectées lors de recherches sur Internet. Selon le New York Times, le plan « rapproche le commerce électronique d’un processus en un clic et une touche par lequel les utilisateurs peuvent dire aux sociétés Internet s’ils veulent que leur activité en ligne soit suivie ».
Le président Obama a publié une déclaration disant : « Les consommateurs américains ne peuvent plus attendre des règles de conduite claires qui garantissent la sécurité de leurs informations personnelles en ligne. En suivant ce plan, les entreprises, les défenseurs des consommateurs et les décideurs politiques peuvent aider à protéger les consommateurs et garantir la Internet reste une plate-forme d’innovation et de croissance économique. »
Sur le front mobile, le procureur général de Californie, Kamala D. Harris, a annoncé que l’État avait conclu un accord avec Amazon, Apple, Google, Hewlett-Packard, Microsoft et RIM qui « renforcerait la protection de la vie privée des propriétaires de smartphones qui téléchargent des applications mobiles ».
Le nouvel accord obligera les développeurs à publier des politiques de confidentialité décrivant les données personnelles qu’ils recueilleront et comment ils les utiliseront. Les consommateurs pourront également signaler les applications qui ne sont pas conformes aux nouvelles protections de la vie privée.
Que pensez-vous de ces évolutions ?