On le sait aujourd’hui, dans une démarche qui se veut engouement, nos hommes politiques investissent les médias sociaux. Incités par la vague Obama (Barack Obama + Social Media + E-commerce = Promouvoir et fédérer), lors des dernières présidentielles américaines, ils pensent qu’être présent sur Twitter, Facebook… est la solution pour développer leur présence durablement sur la Toile. Sans doute, même si certains sont plus experts que d’autres (NKM par exemple, qui publie régulièrement ses opinions sur Facebook, et qui n’hésitent pas à participer aux débats actuels : Hadopi…).
Dans ce cadre, j’aime l’initiative anglaise avec TweetMinster qui permet aux citoyens britanniques, présents sur Twitter, de pouvoir suivre les élus britanniques sur Twitter. L’intérêt est le lifestream unifié qui permet de suivre l’ensemble de la classe politique travailliste, libérale ou conservatrice facilement. La mise en avant des hommes politiques les plus actifs permet de voir ceux qui utilisent Twitter comme un véritable outil de diffusion et non comme un outil supplémentaire parmi une batterie de dispositifs de communication.
A ma connaissance, en France, il n’y a pas d’équivalent. On pourrait très bien imaginer le Twitter des membres du gouvernement, le Twitter des principaux dirigeants de l’UMP ou du PS.
Pour aller plus longe :
- Social Media + Politique + Angleterre = dialoguez avec le Premier Ministre
- Quelle utilisation une entreprise peut-elle faire de Twitter ?
- Internet et politique (Kosciusko-Morizet, Medvedev et Barack Obama)
- La transparence en politique passe-t-elle par Internet ?
- La tyrannie de la transparence





