Le président Franklin D. Roosevelt avait l’habitude de communiquer avec le public américain avec des conversations au coin du feu. Il en diffuse 30 à la radio entre 1933 et 1944.
L’administration Obama communique souvent avec le public américain à l’aide de nouveaux outils Internet. Plus récemment, l’administration a créé un Fil Twitter et une page Web consacrée à l’accord nucléaire iranien.
Selon Politico, @TheIranDeal C’est la première fois que l’administration lance un compte Twitter spécifique à un problème. « Le président et le secrétaire d’État John Kerry ont utilisé leurs propres fils Twitter pour plaider en faveur de l’accord, tout comme les comptes de la Maison Blanche et du Département d’État », écrit Nahal Toosi pour Politico.
@TheIranDeal sur Twitter demande aux utilisateurs de « nous tweeter vos questions, et nous mettrons les choses au clair ». L’interactivité de ces efforts de communication les distingue des adresses radio de FDR. Et cette interactivité pourrait-elle servir les intérêts de la démocratie ?
« Le lancement de la poignée intervient alors que l’accord est examiné dans un autre forum majeur rempli d’opposants: le Congrès, qui dispose de 60 jours pour l’examiner », écrit Nahal Toosi pour Politico. « Les républicains menacent d’essayer d’empêcher le président Barack Obama de suspendre les sanctions liées au nucléaire contre l’Iran, mais il est peu probable qu’ils obtiennent une majorité à l’épreuve du veto. @TheIranDeal comme un compte avec une attitude confiante et imperturbable, similaire à la conférence de presse en roue libre du président la semaine dernière, au cours de laquelle il a pratiquement osé la presse de lui poser plus de questions sur l’accord afin qu’il puisse abattre les critiques. »
La page Web de l’administration sur l’accord, « L’accord historique qui empêchera l’Iran d’acquérir une arme nucléaire », explique le problème à l’aide d’infographies et d’un format de questions et réponses.
Sur Twitter, un compte appelé @TheIranBomb, avec un logo similaire, promet de tourmenter le compte de la Maison Blanche. Un compte parodique appelé @TheIranMeal est apparu mardi, portant également un logo similaire, mais en mettant l’accent sur la cuisine persane.
« Plus ludique, @TheIranMeal semble exister dans un univers où l’accord multilatéral impliquait la manipulation en toute sécurité d’une cuisine persane délicieuse et addictive », écrit Ivan Pils au Daily Caller. « Bien qu’il semble imiter l’équipe diplomatique iranienne, le récit est également critique à l’égard du régime iranien. Un tweet exhorté Le gouvernement iranien va libérer le journaliste du Washington Post Jason Rezaian, qui, mercredi, a passé un an en prison pour des accusations louches. »