Réseaux sociaux

Les émeutes de Londres : 4 choses à faire et à ne pas faire en matière d’activisme numérique

Le grand Martin Luther King, Jr., savait que le bouche-à-oreille est puissant lorsqu’il s’agit d’initier un changement dans la société. Cependant, les médias sociaux font que cette approche semble dépassée.

La technologie et les réseaux sociaux permettent aux gens de créer et de diffuser un message rapidement. WOM est beaucoup trop lent en comparaison. Plutôt que de se rassembler autour de tabourets de bar et dans les parcs, les gens communiquent en ligne via des forums de discussion, des plateformes de médias sociaux et des téléphones. Ainsi, ce n’est plus au bouche-à-oreille que les militants et les manifestants d’aujourd’hui se fient ; c’est plutôt le mot de la technologie.

Plus récemment, les émeutes de Londres sont un exemple pertinent où les médias sociaux ont joué un rôle énorme dans le rassemblement des gens, pour le meilleur ou pour le pire. Grâce à ces plateformes sociales en ligne, les gens ont été inspirés à agir. Ce type d’utilisation donne aux réseaux sociaux sur Twitter et Facebook une durabilité et une valeur sociale incroyables.

L’activisme et les protestations à l’avenir s’appuieront sur les médias sociaux. C’est dans des illustrations comme les émeutes au Royaume-Uni que les actions de Martin Luther King, Jr. peuvent inspirer et influencer les militants et les manifestants à repenser leurs campagnes sur les réseaux sociaux. Voici ce que MLK peut nous apprendre :

Jeter l’ancien modèle

Plutôt que d’utiliser la violence comme moteur de son mouvement pour les droits civiques, Martin Luther King, Jr. s’est engagé à faire les choses différemment. Alors que Facebook et Twitter permettent aux gens d’être plus créatifs et innovants avec des tactiques et des campagnes axées sur le changement, les médias sociaux continueront de promouvoir des idées alternatives à la manière dont les militants et les manifestants marquent et promeuvent leurs causes.

Soyez un meilleur activiste, pas le prochain expert des médias sociaux

À la base de tout cela, le Dr King n’a pas étudié comment être un meilleur orateur public (bien qu’il soit naturellement un orateur fantastique). Au lieu de cela, il a consacré son temps et son énergie à se renseigner sur la cause pour laquelle il se battait. Cette précieuse leçon peut être traduite directement dans l’activisme numérique d’aujourd’hui. Beaucoup pensent qu’il est de la plus haute importance d’épuiser tous les efforts pour apprendre à tirer parti des médias sociaux pour gagner des supporters. Bien que cela puisse être utile, une base de connaissances sur la cause de soutien est ce qui contient le plus de pouvoir.

WWGD ? – Que ferait Gandhi ?

Mohandas (ou Mahatma) Gandhi était l’inspiration et le professeur de Martin Luther King. À travers son exemple, la leçon est que le silence, le temps et la pensée commandent beaucoup d’attention. Les médias sociaux peuvent servir de cadre pour renforcer ce message.

De plus, les réseaux sociaux ne sont pas à l’origine de comportements aussi honteux que les émeutes de Londres. Les Londoniens ont utilisé des forums de réseautage pour capter l’attention des médias et informer les manifestants partageant les mêmes idées, mais ce n’est pas la faute de la technologie si l’événement s’est produit.

Comprendre les conséquences

Tout comme le Dr King Jr. a été emprisonné pour ses protestations, de nombreuses personnes impliquées dans les émeutes de Londres ont connu un sort similaire. Encore plus aujourd’hui, l’activisme numérique crée un niveau de risque plus élevé pour ceux qui poursuivent une cause controversée et, par conséquent, ces risques et conséquences doivent être évalués bien avant d’utiliser les médias sociaux comme vecteur de changement et de recrutement.

Erwan

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Erwan

Erwan, expert digital pour Coeur sur Paris, offre des insights pointus sur le marketing et les réseaux sociaux. Avec une plume vive et une analyse fine, il transforme les complexités du digital en conseils pratiques et tendances à suivre.