Les responsables de l'UE ne perdent pas de temps pour exercer leurs pouvoirs en vertu de la nouvelle loi sur les marchés numériques (DMA), conçue pour limiter le pouvoir des grandes plateformes de « contrôle d'accès » dans l'espace en ligne.

Aujourd'hui, la Commission européenne a lancé des enquêtes de non-conformité sur l'auto-préférence de Google pour le Google Play Store dans la recherche, les règles de « pilotage » de l'App Store d'Apple et le plan d'abonnement sans publicité de Meta.

Les tactiques des magasins d'applications ont longtemps été examinées de près parce qu'elles donnaient un avantage au propriétaire du magasin, même si les arguments à ce sujet n'ont généralement pas réussi à rivaliser avec ceux qui entravent les pratiques commerciales équitables.

L'offre sans publicité de Meta, qui permet aux utilisateurs de payer des frais mensuels pour éviter le suivi des données et les publicités, a été critiquée par les défenseurs de la vie privée, car elle oblige essentiellement les utilisateurs à payer pour leur vie privée. La semaine dernière, Meta a annoncé qu'elle réduirait de moitié le prix du package afin d'obtenir un soutien plus large.

Outre ces cas, la Commission européenne examine également La nouvelle structure tarifaire d'Apple pour les magasins d'applications alternatifs et les pratiques de classement d'Amazon sur sa place de marché.

Il se passe donc pas mal de choses, surtout si l’on considère également que le DMA n’est entré en vigueur que plus tôt ce mois-ci.

La loi européenne sur les marchés numériques vise à garantir que les plates-formes dites « de contrôle » permettent à des tiers d'interagir avec leurs outils, permettant ainsi une concurrence plus large sur le marché, tout en donnant également aux utilisateurs et aux entreprises l'accès à leurs données, garantissant ainsi la transparence et la responsabilité de ces prestataires.

Plateformes de contrôle de l’UE

Comme vous pouvez le voir dans cet aperçu, Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta et Microsoft ont été désignés comme plateformes de contrôle d'accès, et toutes sauf une ont été incluses dans cette première action dans le cadre du DMA.

Il est encore trop tôt pour dire si le DMA et d'autres réglementations européennes auront un impact positif ou négatif, même s'ils coûteront certainement de l'argent aux plateformes, alors qu'elles continuent de réviser leurs opérations pour se conformer aux nouvelles règles.

Et encore une fois, les responsables européens ont tenu à tester leurs nouveaux pouvoirs, X et TikTok étant également soumis à un examen minutieux dans le cadre du nouveau Loi sur les services numériques (DSA)un autre élément des dernières règles réglementaires de l’UE.

Il sera intéressant de voir comment ces affaires sont entendues, quelles décisions finissent par être appliquées en conséquence, et dans quelle mesure la Commission sera indulgente quant aux révisions et aux mises à jour pour répondre à ces nouvelles normes.

Erwan

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Erwan

Erwan, expert digital pour Coeur sur Paris, offre des insights pointus sur le marketing et les réseaux sociaux. Avec une plume vive et une analyse fine, il transforme les complexités du digital en conseils pratiques et tendances à suivre.