Chaque fois que cela revient, cela ressemble à une mauvaise interprétation des données d’utilisation du Web, mais l’argent et la pression des éditeurs influents ont toujours une forte emprise sur la politique politique.
Cette semaine, Le président indonésien Joko Widodo a annoncé qu’il avait approuvé une nouvelle réglementation qui exigera le numérique plateformes, dont Facebook et Google, partager les revenus avec les médias locaux qui leur fournissent du contenu.
Comme le rapporte Reuters :
« Le règlement, publié sur le site Internet du gouvernement, suggère que la coopération entre les plateformes numériques et les sociétés de médias pourrait prendre la forme de licences payantes ou de partage des données des utilisateurs d’informations. Un comité sera formé pour garantir que les plateformes numériques assument leurs responsabilités envers les entreprises médiatiques.
Semble familier?
En effet, une réglementation similaire a déjà été adoptée en Australie, tandis que le Canada a tenté de lui emboîter le pas l’année dernière, avec un résultat loin d’être idéal.
En 2021, le gouvernement australien proposé une structure de partage des revenus conçu pour bénéficier aux éditeurs locaux, ce qui obligerait essentiellement Facebook à payer pour le contenu d’actualité partagé au sein de ses applications.
Meta a répondu en interdisant le contenu des éditeurs australiens de ses applications pendant un certain temps, avant que des renégociations rapides ne aboutissent à la conclusion d’un nouvel accord compromis. Rétrospectivement, Meta n’aurait jamais dû conclure un accord, mais le « News Bargaining Code » édulcoré a finalement été approuvé. Les affirmations du gouvernement australien ont depuis conduit à plus de 200 millions de dollars australiens être redistribué aux fournisseurs de médias locaux.
Ce qui est bien inférieur à ce qu’il aurait été dans le cadre de la proposition initiale, et ces paiements ont considérablement diminué depuis, car Meta a activement travaillé pour réduire la présence de contenu d’actualité dans ses applications.
Néanmoins, cette carotte en espèces a été suffisante pour voir le Canada mettre en œuvre une législation similaire l’année dernière, à laquelle Meta a répondu en interdisant aux éditeurs canadiens l’accès à ses applications, ce qui a coûté du trafic et des revenus aux points de vente canadiens, et reste toujours en vigueur.
Ce n’est donc pas tout à fait le résultat recherché par les responsables canadiens.
Le fait est que, comme Meta l’a souligné à plusieurs reprises, le contenu des actualités ne représente pas une grande partie de ses services et est devenu encore moins important au fil du temps.
La dépendance croissante de Meta à l’égard du contenu recommandé par l’IA, principalement les clips Reels in-stream, a encore réduit son besoin en matériel d’éditeur ces dernières années, et à mesure que cela continue de diminuer, le pouvoir de négociation des médias qui cherchent à obtenir une part du marché de Meta diminue également. apport massif. En effet, tout récemment, Meta a annoncé son intention de rendre le contenu politique facultatif par défaut, ce qui souligne en outre qu’il ne dépend pas des éditeurs de presse comme le suggère une législation comme celle-ci.
Le résultat final est donc que les éditeurs perdront tout simplement leur attrait, alors que les gouvernements tenteront d’imposer des règles qui exacerberont le retrait de Meta du contenu d’actualité.
Ce sont les médias traditionnels qui tentent de conserver leur part de marché, c’est une mauvaise interprétation des facteurs d’incitation et une mauvaise compréhension du pouvoir de marché. Meta, que cela plaise ou non aux éditeurs, détient tout le pouvoir dans cette relation, et son éloignement continu du contenu d’actualité ne peut être freiné par l’imposition de tarifs sur certaines utilisations de contenu.
En fin de compte, comme indiqué, Meta a commis une erreur en négociant avec les régulateurs australiens et en acceptant une version édulcorée de la proposition de partage des revenus de ce pays, car cela ouvrait la porte à d’autres pour adopter la même chose.
Ce à quoi Meta doit maintenant répondre en les fermant, ce qui est ce qui va se produire à nouveau en Indonésie, si cette proposition est adoptée.