Cela va bientôt faire deux ans que je fréquente Twitter et j’avoue qu’il m’est très difficile encore d’en cerner tous les aspects tant le service est insaisissable et mutant.
Ma collègue Michelle Blanc a repris une étude très pertinente de eMarketer sur le profil socio-démographique des « twitterers ». On y apprend en premier lieu que 72,5 % des usagers ont joint le service dans les 5 premiers mois de 2009. Pour le meilleur et pour le pire car aux vues de ces chiffres un cancer s’est installé chez notre petit moineau préféré : le spam.
Le buzz créé par les « people » et leur adhésion à Twitter a été tellement énorme que tous les vendeurs de services, de culs et de coupons rabais de la planète se sont engouffrés dans le nid. Aidés par des applications qui vous ajoutent automatiquement des centaines de nouveaux « followers » par semaine, voir par jour, le virus s’est dangereux nous faisant retomber dans le « size matter » et les classements bidons dont personne n’est capable d’en comprendre les algorithmes. J’ai moi-même eu la mauvaise idée de tester un service qui ajoute automatiquement les nouveaux abonnés qui me suivent sans malheureusement faire mes validations.
Heureusement je suis tombé sur TwittBlock qui permet de scanner vos followers à la recherche des spammeurs et d’analyser le compte de tout nouvel arrivant. Il croit bien croire que près de 25 % de mes followers étaient des spammeurs suspects. J’ai donc fais le ménage, mon compteur s’allégeant de près de 600 troubles-fêtes. Je vous engage d’ailleurs à suivre plusieurs préceptes pour redorer votre aura twittesque :
– Vérifier qui sont vos followers et ne pas hésiter à bloquer les usurpateurs.
– OK vous allez me répondre « oui mais size matter » et je vais vous répondre mais à quoi peut bien servir des followers qui ne vous lisent jamais.
– Perdre 25 % de ses followers ne vous empêche pas de dormir, vous ferez un bel acte de salut public citoyen pour préserver cet outil formidable.
– Mesure d’audience = humilité : j’utilise Bit.ly dont j’ai déjà parlé ici et qui me permet d’avoir des statistiques sur le nombre de lectures et de retweet. Essayez-le et vous verrez qu’il y a un fort décalage entre le nombre de personnes qui vous suivent et celles qui vous lisent.
En conclusion, il y a autant d’utilisations possibles de Twitter que d’utilisateurs, chacun voit à sa porte mais la lutte aux gogols du spam sera quand même de toute évidence une bonne chose pour tout le monde






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