Hier a vu le tout premier Big Tweet Off sur Twitter, avec Foursquare faisant l’objet d’un examen minutieux de la part de nombreux professionnels des médias sociaux. Et après une heure de débat sur le pour et le contre suivi d’un vote, l’opinion majoritaire était que Foursquare n’a pas encore convaincu les gens qu’il a le pouvoir de rester pour un succès à long terme.
The Big Tweet Off est une nouvelle plateforme de débat qui oppose deux personnes bien informées directement l’une contre l’autre pour discuter d’un sujet spécifique, avant que la parole ne soit ouverte pour une discussion générale. Le premier débat a porté sur la question de savoir si Foursquare est le réseau social du futur ou un rêve de perte de temps. Et cela a soulevé des points très intéressants pour une réflexion et une discussion plus approfondies.
Parmi ces points, il y avait le sentiment que l’emplacement social pourrait bien changer et faire évoluer la façon dont nous nous connectons avec les gens, et qu’il contribue à façonner les réseaux sociaux du futur. Certains ont estimé que Foursquare (avec Facebook Places, Gowalla et al) est encore une technologie très jeune qui, bien qu’intéressante, manque actuellement d’un peu de direction ou d’avantage réel, mais qu’elle est prometteuse. Et personnellement, je serais d’accord avec ces affirmations. Mais, à l’heure actuelle, je dois admettre que je suis plus convaincu par l’autre côté du débat, que le réseautage basé sur la localisation ajoute peu à la vie dans sa forme actuelle, fait plus pour nous rendre plus antisociaux que sociaux, et que , comme j’en ai déjà parlé sur un blog, la collection de badges est quelque peu boiteuse.
Mais l’argument selon lequel aucun réseau social n’augmente l’interaction sociale de manière isolée est valable. C’est la façon dont les gens utilisent ces réseaux qui compte, pas ce que le réseau fait réellement, qu’il s’agisse de Foursquare, de Facebook ou de Twitter. Cependant, je ne pense pas pour le moment que le premier puisse être considéré de la même manière que le second. Et, à en juger par le débat d’hier, il semblerait que plus de gens soient d’accord avec moi que non.