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La lutte de Google avec le « droit à l’oubli » en Europe, qui a serpenté à travers le système judiciaire européen et y a été confirmée à plusieurs reprises, a enfin un contexte numérique alors que Google a mis à jour les informations accessibles au public sur les demandes qu’ils ont reçues.
Depuis le début de l’application du droit à l’oubli il y a environ 18 mois, Google a supprimé 441 778 URL de ses résultats de recherche. Google a reçu 348 508 requêtes les amenant à évaluer 1 235 473 URL. Il s’agit de totaux depuis que Google a commencé à proposer des formulaires de demande de retrait le 29 mai 2014.
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Google note également dans le rapport que, contrairement à la perception générale du droit à l’oubli, le géant de la recherche évalue chaque demande et peut refuser de supprimer les résultats s’il est dans l’intérêt public de les garder disponibles. Les exemples qu’ils ont donnés pour illustrer le résultat différent étaient, pour une demande approuvée, quelqu’un avait supprimé un lien vers un article sur un concours auquel la personne avait participé en tant que mineur. Une autre demande de retrait, émanant d’un membre des médias qui souhaitait que des liens vers des rapports sur des « contenus embarrassants » qu’il avait publiés en ligne soient retirés, a été refusée.
Il y avait aussi cette étrange boucle de logique de retrait :
Après que nous ayons supprimé un reportage sur un délit mineur, le journal a publié un article sur l’action de suppression. Le Commissariat à l’information nous a ordonné de supprimer la deuxième histoire des résultats de recherche pour le nom de l’individu. Nous avons supprimé la page des résultats de recherche pour le nom de la personne.
Google a refusé de supprimer 608 928 résultats de recherche, ce qui représente 58% du total des évaluations d’URL.
Les sites Web avec le plus grand nombre de liens de résultats de recherche supprimés sont un mélange de sites Web et de sites d’annuaires populaires, notamment Facebook, YouTube, Twitter, Google, ainsi que Profile Engine, badoo.com et 192.com. Selon Stan Schroeder de Mashable, la France est en tête des demandes de retrait avec 73 399 demandes de retrait, suivie de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Espagne et de l’Italie.