La production de connaissances liée aux enjeux unissant l’information et la prolifération sur Internet est relativement peu abondante en France, comparée au monde anglo-saxon. Heureusement pour nous, même s’ils sont peu nombreux, nous pensons d’excellents experts toujours à même de publier leurs réflexions dans des revues, blogs, livres blancs et autres supports de communication. C’est le cas de Didier Heiderich, président de l’Observatoire International des Crises, et François-Bernard Huyghe, chercheur à l’IRIS et enseignant, qui ont récemment publié deux documents de grande qualité, détaillé les réseaux d’influence liés au Web 2.0. Une approche plus analytique de la pratique, à comprendre en amont de mener toute opération d’intelligence économique 2.0.

Didier Heiderich
« Influence sur Internet » »
Parler du Web 2.0, c’est donc risquer le triple reproche : surévaluer des développements mineurs du Web tout court, ne pas déjà penser Web 3.0, tenir un discours idéologique et commercial voire subir un effet de mode. Pourtant, au sein de l’hypersphère se dessine une convergence entre outils et usages et que le terme de Web 2.0 recouvre un ensemble de nouveautés liées aux plaques-formes en ligne, aux réseaux sociaux ou à l’intelligence collective, aux pratiques coopératives, au live web (ce web « vivant » qui permet une remise à jour permanente des hyperliens)… Et que la chose mérite peut-être un nom, ne serait-ce que du fait de la conviction des internautes de vivre un effet de seuil.
François-Bernard Huyghe
« WEB 2.0 : INFLUENCE, OUTILS ET RÉSEAUX »


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