Je suis un défenseur des médias sociaux et en particulier de l’entreprise sociale. Cependant, il me semble que bien que les médias sociaux et les réseaux sociaux d’entreprise offrent un grand nombre d’avantages, il y a un problème inhérent.
Ainsi, vous avez des comptes sur Facebook, Google+, Twitter et utilisez chacun d’eux indépendamment. Vous utilisez également la plateforme sociale d’entreprise de votre entreprise pour communiquer et collaborer avec des collègues du monde entier. C’est très bien, mais je crois que la prochaine frontière sera le développement d’une nouvelle norme de communication entre les réseaux sociaux.
Actuellement, les communications ne peuvent rester qu’au sein du réseau social lui-même. Ainsi, si un employé de l’entreprise X souhaite envoyer un message à un employé de l’entreprise Y, il n’est actuellement pas possible de le faire sans recourir au courrier électronique. Il n’y a rien qui connecte les réseaux de manière standardisée pour permettre le partage des communications entre les réseaux.
À mon avis, le prochain développement majeur dans le domaine sera le développement d’une nouvelle norme capable de relayer en toute sécurité les communications de confiance entre les plateformes de médias sociaux, peut-être Communication 2.0… Une norme sur laquelle on peut compter pour relayer en toute sécurité les communications sur le Web , être consommé par les plateformes sociales et lu par le destinataire. Lorsque cela se produira, je pense que nous verrons un changement radical dans la façon dont nous communiquons en ligne.
Si j’ai raison, le paysage des risques changera radicalement à mesure que les données se déplaceront entre les plates-formes. Lorsque les médias sociaux évolueront suffisamment pour pouvoir communiquer entre plateformes, le risque que des virus infectent vos plateformes augmentera. J’imagine que nous verrons de nouveaux types de virus, de logiciels malveillants ou d’attaques utilisés pour duper des utilisateurs confiants et sans méfiance. Les systèmes de messagerie sont généralement capables d’identifier les e-mails suspects ou usurpés, mais si un utilisateur de médias sociaux reçoit un message malveillant ou une pièce jointe d’une connexion en laquelle il a confiance, il est beaucoup plus susceptible de l’ouvrir.
L’idée que les plateformes de médias sociaux communiquent entre elles est peut-être encore loin, mais les organisations doivent avoir un œil vigilant sur les développements technologiques d’aujourd’hui afin d’être en mesure de se préparer et de gérer les risques de l’avenir. La confiance peut se perdre rapidement à l’ère du numérique, d’où l’importance de planifier dès aujourd’hui les développements numériques de demain.